Swiss Motorway Tour 2004
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mercredi 07 avril 2004
avec Dianogah { USA }
Club l'Amalgame, Yverdon-les-Bains, Suisse
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"Dianogah... "
Quelques 700km à effectuer d'une traite pour ce premier jour de tournée, histoire de prendre d'entrée les bonnes habitudes. Mais pour assurer la première partie de Dianogah, cela en vaut bien la peine! Premier contact avec la terre suisse, via les sommets enneigés, on est déjà sous le charme !
Arrivée à l'Amalgame, en avance de 30mn sur l'horaire prévu, il faut quand même le noter; nous devons du coup attendre l'ouverture de la salle encore close, les concerts s'y étant succédés, il faut le temps de relancer la machine... Un accueil simple et chaleureux nous est réservé par les premiers membres du staff.
Le rythme habituel s'enchaîne: déchargement du camion, montage, installation sur scène et premiers tests son... mais là, la nouvelle tombe: Dianogah ne viendra peut-être pas ce soir!!! Non!?!?
Ils sont en effet bloqués en Italie, pour un probable retour pur et simple aux USA en urgence... on serait donc seuls à jouer ce soir?! L'ambiance devient tout à coup plus tendue... Les heures passent, le stress monte, 20h arrive, le suspense devient insoutenable puis: "Ils sont sur la route, ils arrivent!". Effectivement, 30mn plus tard, Diagonah est là. Ouf!!! Grosse bouffée de bonheur!!! Mais du coup, pas de balance pour eux, il est beaucoup trop tard...
La salle se remplit trés doucement, il est déjà 22h et nous devons ouvrir la soirée devant une trentaine de personnes. Première date de la tournée, donc dégraissage... douloureux, prestation trés moyenne, peut-être trop de stress accumulé... il y a des jours avec et d'autres sans. Le tout est de savoir en tirer les enseignements qui s'imposent!
Frustrés!
Par contre, Dianogah assure un set énorme! Professionnalisme americain oblige, juste un soundcheck et les meilleurs titres de 1000 of Brazilians nous sont envoyés en pleine face ! Comme bien souvent, les gars d'Outre-Atlantique et plus particulièrement de Chicago et de l'Illinois, sont impressionnants de maîtrise et de facilité. Son énorme des deux basses à l'harmonie unique, précises, limpides, mais si puissantes. LA leçon !!!
Seul regret, la longueur du set, beaucoup trop courte du fait des familières "nuisances sonores au voisinage en cette heure tardive", donc Dianogah se voit contraint d'abréger ce nirvana, malgré l'insistance du public pour les entendre encore et encore.
La salle se vide et ce sont déjà les adieux à nos amis de Chicago et d'Yverdon.
P.S. : Désolé Johan de vous avoir abandonnés dans la nuit noire ! On s'en est voulu !